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Informations et conseils IMPORTANTS pour les passagers des VOLS proposés sur Aerostop




Si vous ne connaissez pas le coavionnage, prenez le temps de lire ces informations concrètes et ces conseils. Il vous permettront de savoir ce qui vous attend et de connaitre les particularités du coavionnage. Notamment :

Rappel : Aerostop N'EST QU'UN SITE DE PETITES ANNONCES NON CONTROLEES QUI N'A AUCUNE PART DANS L'ORGANISATION DES VOLS NI LEUR DEROULEMENT, NI LEUR PAIEMENT. UNE FOIS EN CONTACT AVEC LE PILOTE, VOUS DISCUTEREZ DIRECTEMENT AVEC LUI DU PRIX ET DES CONDITIONS DU VOL. VOUS LE PAIEREZ DIRECTEMENT ET AEROSTOP NE PERCOIT AUCUN POURCENTAGE SUR CETTE SOMME.

Il y a beaucoup plus de vols privés d'avril à septembre, lorsque les jours sont plus longs et les conditions météo meilleures. Vos chances de trouver un vol pendant cette période sont plus grandes. Cependant, il y a des vols toute l'année. Passer une annonce ne coute rien. Alors vous pouvez tenter votre chance, même pour un vol à la "mauvaise saison".

Vols privés

Les vols proposés ici sont des vols privés. Il ne s'agit pas de compagnies aériennes soldant des places. Ce sont des pilotes privés, ou agissant comme tels, qui font un voyage et proposent les places libres dans l'avion pour partager les frais. C'est exactement la même chose qu'un automobiliste qui propose des places dans sa voiture; seul le véhicule change.

Vous voyagerez dans de petits avions de tourisme à hélice, avec un pilote en qui vous devrez avoir confiance. Exactement comme vous devrez avoir confiance en votre conducteur si vous montez dans une voiture. Gardez ce parallèle présent à l'esprit en lisant ces lignes.

Voyager comporte des risques et personne ne peut garantir qu'il n'y aura pas d'accidents. En montant dans l'avion, vous acceptez ces risques comme vous le faites en montant dans une voiture. Mais en mettant une annonce ici ou en répondant à une offre, vous ne signez pas un contrat. Vous pouvez décider jusqu'au dernier moment d'annuler votre voyage ou simplement refuser de monter dans l'avion. Vous n'avez en aucun cas à payer quoi que ce soit d'avance, ni même de dédommagements ou de pénalités pour ce dédit. Evidemment, si vous décidez de ne pas faire le voyage, prévenez le plus tôt possible votre pilote.

Même si vous avez souvent pris l'avion (les gros), le voyage que vous allez faire va certainement vous émerveiller et il ne ressemblera à rien de ce que vous avez déjà connu. Votre pilote est un passionné. N'hésitez pas à le questionner. Cette video vous donnera un aperçu d'un vol dans le massif du Mont Blanc en avion léger.

Dans cette page :

 

Une grande souplesse

Voler en avion léger va vous ouvrir de nouveaux horizons. Avec tout d'abord une grande facilité pour embarquer et débarquer : pas de queues à faire, un horaire choisi d'un commun accord avec le pilote... Avec aussi la possibilité d'arriver plus près de votre destination finale. Plus de 400 terrains couvrent la France. 29 pour la Belgique, 60 en Suisse, 3 au Luxembourg et 3 dans les îles Anglo-Normandes. Au lieu d'arriver à l'aéroport habituel à 60km de chez vous, vous pourrez peut-être atterrir bien plus près, sur un petit terrain. Inutile de savoir où sont les terrains mentionnés dans les annonces. Aerostop vous les montre sur des cartes.

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Le prix

Ce site est destiné à mettre en rapport des pilotes bénévoles et des passagers. Il existe deux catégories de pilotes : les pilotes privés et les pilotes professionnels. Les pilotes professionnels qui vous proposent des vols ici le font à titre privé.

Les pilotes privés n'ont PAS LE DROIT d'être rémunérés pour voler. Le prix qu'il peuvent vous demander de payer pour le vol est au maximum une participation ne couvrant QUE VOTRE PART des coûts liés à l'avion et aux taxes d'atterrissages. De façon générale, tous les vols proposés ici se font sur la base du partage de frais, si la réglementation l'autorise. C'est à dire que le pilote s'engage à payer au moins la même chose que chaque passager. Un conseil : si le pilote veut vous demander de payer plus que votre part, (c'est à dire plus que le prix du vol divisé par le nombre d'occupants de l'avion), refusez et laissez tomber.
Notamment, si vous ne faites pas l'aller-retour mais juste un trajet, vous n'avez à payer que cette branche du trajet. Il est hors de question d'accepter de payer pour "le retour de l'avion", l'avion n'ayant pas fait le voyage spécialement pour vous. En revanche, si le pilote vous dépose en route, il va faire un atterrissage et un décollage juste pour vous, ce qui représente au moins 20 mn de vol, sans compter un éventuel détour.

Les avions loués sont facturés au temps de vol. Dans la plupart des cas, un compteur visible sur le tabeau de bord mesure le temps qui sera facturé. Sinon, le temps de vol est mesuré du moment où l'avion commence à rouler sur le parking jusqu'au moment où il s'arrête définitivement au parking à destination. Ce "temps de vol" comprend donc également le roulage, les essais moteurs avant décollage et les phases de décollage et d'atterrissage. C'est la définition légale et votre pilote n'essaie pas de vous arnaquer en procédant ainsi pour calculer le temps de vol.

Souvenez-vous aussi que le coût du voyage est partagé entre tous les occupants de l'avion. Donc plus on est nombreux, moins ça coute cher! L'occasion de voyager à plusieurs.... La nouvelle réglementation européenne de 2015 limite le nombre d'occupants dans un avion qui fait du covoiturage : 6 personnes au maximum, pilote inclus.

Combien coute l'avion? S'il est loué à un aéroclub ou à une société, le prix à l'heure est connu. Dans la quasi-totalité des cas, il comprend le carburant. S'il appartient à votre pilote, il sera plus difficile de connaître le coût horaire de l'avion. Entrent en ligne de compte le carburant, mais aussi l'usure du moteur (très précise puisque les moteurs ont une durée de vie prévue à priori, avec des controles toutes les 50 et 100 heures), et les frais annuels de hangar et d'assurance à répartir sur chaque heure de vol.... Il vous faudra croire sur parole le pilote. Il y a aussi l'âge, l'équipement, notamment l'avionique... Un ordre de grandeur ? Disons entre 100 et 150 €/h pour un quadriplace monomoteur à piston, 200 pour les plus modernes ou les plus rapides. Entre 50 et 100 €/h pour un ULM, entre 300 et 400 €/h pour un hélicoptère. Evidemment, un avion tout neuf, avec la dernière avionique et un moteur de 300CV peut coûter davantage. Mais le vol durera moins longtemps. Si vous avez un doute sur le prix horaire qu'annonce le pilote, vous pouvez tenter de trouver une référence auprès d'un aéroclub ayant le même type d'avion. Vous pouvez contacter la Fédération Française Aéronautique (tel : +33 (0)1 44 29 92 00) qui regroupe tous les aéro-clubs de France.

Si vous êtes effaré par le prix horaire de l'avion, dites-vous que ce n'est pas ce qui compte : en avion, on fait bien plus de kilomètres par heure qu'en voiture, et pour aller d'un point à un autre, on fait bien moins de kilomètres. Résultat, l'avion peut être moins cher que la voiture. Prenons l'exemple d'un avion volant à 230km/h qui coute 130 €/h, essence comprise. Pour aller de Cannes à Grenoble, il lui faudra en gros une heure. Prix du voyage : 130 € à diviser entre tous les passagers de l'avion et le pilote. En voiture, il y a 350km par la montagne, bien plus encore en prenant l'autoroute. Pour une voiture moyenne coutant 0,6 € au kilomètre, le voyage revient à 210 € minimum, sans l'autoroute. L'avion coute donc 80 € de moins, et le voyage dure une heure au lieu de 4, sans compter la vue. Alors?

Faites vous préciser avant le départ le prix horaire de l'avion et la durée prévue du vol pour savoir à quoi vous attendre. Les taxes d'atterrisages dépassent rarement 20 euros par avion et de nombreux terrains n'en font pas payer. Le prix réel du vol dépendra du temps de vol réel, qui varie selon le vent (de face ou de dos), l'encombrement à l'arrivée, la nécessité enventuelle de faire un détour pour éviter un orage, ou une remise de gaz à l'atterrissage parce que la première tentative s'est mal passée.... Ce sont des impondérables que le pilote ne maitrise pas. Ce qui compte c'est qu'avant de partir, vous ayiez un ordre d'idée de ce que vous coutera le voyage.

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Les aléas météo

Pour des raisons météorologiques et jusqu'au dernier moment, y compris en vol, votre pilote peut décider d'annuler ou de reporter le voyage, ou se dérouter. Si cela arrive, ne lui en veuillez pas, au contraire. Il sait que vous avez prévu de partir et il est dans le même cas que vous. Malgré ce désir et la pression que votre simple présence exerce sur lui, il a renoncé à prendre un risque. Le vol par mauvaises conditions météo est la première cause d'accidents mortels en aviation. Paradoxalement, ce risque augmente à mesure qu'on approche de la destination. Il est en effet de plus en plus difficile de décider de se dérouter ou de rebrousser chemin alors qu'on est "presque" arrivé.
Si donc votre pilote renonce, considérez que vous avez affaire à un pilote responsable qui vient peut-être de vous sauver la vie. Il lui a fallu du courage pour prendre cette décision malgré votre envie de partir et d'arriver, envie qu'il partage.

Il est donc essentiel que le voyage que vous souhaitez faire par un vol proposé sur Aerostop n'ait pas de caractère impératif et que vous puissiez l'annuler, le reporter ou le faire par un autre moyen si la météo ne vous est pas favorable. Un pilote qui propose un vol sur Aerostop a la possibilité d'indiquer s'il envisage de le faire en voiture en cas de mauvaise météo. Vous pourrez alors sans doute voyager avec lui par la route. Mais le problème peut aussi se poser en vol, une fois partis. On décolle avec une météo idyllique, les prévisions sur le trajet sont correctes. Mais la situation réelle se dégrade et il n'est plus possible de poursuivre le vol.

Il existe deux façons de voler : à vue (VFR) ou aux instruments (IFR). Toutes deux sont dépendantes des conditions météos.
Le vol aux instruments permet de voler dans les nuages, donc de les traverser et de monter au dessus. Mais dans les nuages se rencontrent parfois des conditions givrantes, où de la glace peut se former sur les ailes de l'avion. Si la quantité de glace est importante, l'avion ne peut plus voler : il s'alourdit considérablement et ses ailes déformées ne le "portent" plus. Très peu d'avions légers sont munis d'équipements anti-givrage. Donc même un pilote IFR volant sur un avion IFR peut devoir renoncer à un vol si l'avion est incapable de voler par conditions givrantes.
Le vol à vue se fait obligatoirement en dehors des nuages. Le fait qu'il pleuve et qu'il y ait un plafond nuageux ne signifie pas forcément que le vol ne pourra pas se faire. Tout dépend de la hauteur des nuages, de la visibilité et du relief que vous allez survoler. Votre pilote prend tous ces éléments en compte pour décider ou non de partir. N'hésitez pas à lui poser des questions, il sera ravi de vous expliquer la situation. Impossible de vous dire ici en quelques mots dans quels cas un avion ne doit pas voler. Sachez cependant qu'en cas d'orage, le vol est absolument impossible. En vol, il faudra le contourner ou se dérouter.

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La peur

Voler dans un avion léger procure des sensations bien différentes d'un voyage en avion de ligne. On vole plus bas, on voit mieux dehors. Conséquence, on peut avoir plus peur. Avant d'entreprendre un voyage dans ces conditions si vous êtes sujet au mal de l'air ou que vous avez une appréhension, vous pouvez faire un baptème dans un aéroclub pour voir ce que c'est.

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Les appareils

L'aviation civile européenne interdit le coavionnage aux avions à réaction. Vous allez donc voler dans des avions à hélices. Très probablement, ce seront des avions avec un seul moteur et une seule hélice. Découvrez-en quelques uns en cliquant sur ce lien.

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La panne moteur

Contrairement à ce que pensent la quasi totalité des gens, un avion ou un hélicoptère dont le moteur s'arrête (panne) ne tombe pas comme une pierre. Lorsqu'il est à un kilomètre de hauteur, un avion de tourisme peut planer environ10 km avant de toucher le sol. Rappelez vous de cette Caravelle qui était montée au dessus de Paris et avait coupé ses moteurs pour faire la démonstration de son niveau de sécurité : elle était allée se poser en planant à Dijon !

En hélicoptère, le contact avec le sol sera surement plus impressionnant qu'en avion. La chute de l'hélico fait tourner son rotor comme les petites hélices d'enfants entrainées par le vent. Ce rotor permet à l'hélico de continuer à avancer pendant la descente, et donc, au lieu de tomber verticalement, il vole selon une pente applatie. Cela s'appelle une autorotation.
En revanche les ULMs autogyres présentent un danger important en cas de panne moteur car leur rotor a une inertie très faible et nous déconseillons de voler en autogyre.

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Le pilote

Votre pilote doit posséder une licence à jour. La license de pilote privé est appelée PPL. Elle comporte une date de fin de validité. Il doit aussi avoir un certificat médical qui comporte lui aussi une date de fin de validité (sauf les pilotes ULM).Vous pouvez légitimement demander au pilote de vous présenter ces documents.
Pour juger de l'expérience récente du pilote, vous pouvez demander à voir son carnet de vol. Il s'agit d'un livret dans lequel il consigne chacun de ses vols. Un pilote ne peut réglementairement pas emporter de passagers s'il n'a pas fait au moins trois atterrissages et trois décollages dans les trois derniers mois.

Il sera difficile de juger les compétences de votre pilote avant le vol. Vous devrez lui faire confiance. Sera-t-il capable de se poser correctement avec un fort vent de travers? Sera-t-il capable de prendre les bonnes décisions, y compris d'interrompre le vol pour sauver vos vies par mauvaises conditions météo et même tout près de votre destination? Aucun document ne pourra vous le dire.

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Poids et bagages

Les avions légers, comme les avions de ligne, sont sensibles au poids. Il y a une masse maximale à respecter et la répartition du poids dans l'avion est très importante. Il se peut que votre pilote soit obligé de vous demander votre poids et de limiter la quantité de bagages que chacun pourra emporter. Ne vous fâchez pas. Il s'agit d'une mesure essentielle de sécurité. Aux débuts de l'aviation commerciale, chaque passager était pesé avant d'embarquer!

Confort

Très vraisemblablement, l'avion que vous utiliserez ne sera pas pressurisé. Cela signifie que pendant tout le vol, la pression dans l'avion sera la même qu'au dehors. D'où ces consignes

Evitez aussi les féculents avant le vol. La pression diminuant avec l'altitude, les gaz contenus dans votre ventre vont se dilater. Cela conduira au mieux à des manifestations gênantes, mais aussi parfois à des douleurs vraiment pénibles s'ils ne trouvent pas de voie de sortie.
La bonne nouvelle est que cela supprime tout risque de décompression en vol. (Pas de masques qui tombent à appliquer contre votre visage....)

Autre point important : l'avion n'aura pas de toilettes. En voiture, il y a toujours moyen de s'arrêter. En avion, ce serait bête d'avoir à se poser juste pour ça.....

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Assurance

L'appareil est assuré. Cette assurance couvre en général les dégats aux passagers dans une certaine limite. Il serait souhaitable que vous abordiez ce sujet avec votre pilote avant le vol, pour ne pas le découvrir à la suite d'une blessure. Si vous estimez que le montant de cette assurance est insuffisant, deux solutions : renoncer au vol, ou souscrire à vos frais une assurance complémentaire pour ce vol.
Evidemment, ce sujet fait partie de ceux qu'on n'aime pas aborder et qui le plus souvent ne servent à rien. Mais j'estime utile de vous dire ce qu'il en est. Cela pour éviter, en cas d'accident, des recours inutiles.

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Réglementation et sécurité.

Les avions et les hélicoptères sont très réglementés. Les pilotes suivent une formation rigoureuse, l'entretien des machines ne peut se faire que dans un cadre très controlé, avec des inspections régulières toutes les 50 heures au maximum.
Je me dois de vous dire qu'il en va autrement pour les ULMs. L'esprit qui prévaut dans ce monde de l'ultra léger, qu'il s'agisse de micro-avions ou d'ULM pendulaires, est très différent. La réglementation y est minimale. On fait confiance aux pilotes en estimant que c'est à eux de savoir ce qu'il faut faire et d'agir en personnes responsables. Les pilotes suivent une formation bien moins approfondie que leurs collègues avions et hélico. L'entretien des machines se fait sans controle réel. Ne vous en offusquez pas, c'est la même chose pour les voitures. La majorité des pilotes ULMs sont des gens consciencieux qui veillent à maintenir leurs capacités à jour et à entretenir correctement leurs machines. Mais le problème est qu'un pilote ou un propriétaire négligeant ne pourra pas être détecté comme le serait un pilote qui entretiendrait mal son avion ou son hélicoptère. Votre confiance en votre pilote devra être totale et ne pourra pas s'appuyer sur le controle régulier obligatoire de l'appareil effectué par des ateliers agréés.

Je ne sais pas si beaucoup d'enfants utiliseront, avec leurs parents, ce mode de déplacement. Mais sachez qu'en matière de réglementation aérienne, tout enfant de plus de deux ans compte comme un adulte. Le nombre de places dans les avions est limité par le constructeur et même s'il reste de la place physiquement et que le chargement permettrait de prendre encore un enfant, un avion de 4 places (exemple) ne peut pas transporter plus de 4 personnes de plus de deux ans.

Une fois dans l'avion, même s'il ne porte pas de galons sur les épaules, le pilote est votre Commandant de Bord. Suivez ses instructions. Ne lui parlez pas lorsqu'il vous le demande (contacts radio, décollage, phase d'approche et d'atterrissage...).

Vous devez attacher votre ceinture pendant le décollage et l'atterrissage. Il est fortement conseillé de la laisser bouclée pendant tout le vol, surtout que vous ne pourrez pas vous déplacer dans l'avion.

En cas d'amerrissage forcé, ne gonflez pas votre gilet de sauvetage avant d'être sorti de l'appareil. Si vous survolez des zones montagneuses, emportez un vêtement chaud, même si au départ et à l'arrivée, c'est l'été et qu'il fait chaud. En cas d'atterrissage forcé en altitude, vous serez peut-être confronté au froid.

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S'essayer au pilotage

Voler est le plus vieux rêve de l'Humanité. Normal que vous en ayiez envie aussi. L'occasion est belle : pourquoi ne pas demander à prendre les commandes de l'avion un petit moment au cours du vol?
Tout d'abord, pour des raisons réglementaires. Si l'avion appartient à un aéro-club, seuls les membres de cette association peuvent le piloter. Dans tous les cas, si vous n'êtes pas pilote vous même, le pilote qui vous accompagne n'a PAS LE DROIT de vous passer les commandes, sauf s'il est lui même non seulement pilote, mais en plus instructeur qualifié sur ce type de machine. Enfin, passer le manche à un passager inexpérimenté constitue un risque réel que le pilote est en droit de refuser de prendre.
Consultez la page de liens pour trouver des moyens de devenir vous-méme pilote.

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Voyage dans le temps

Aux débuts de l'aviation commerciale, les avions à réaction n'existaient pas. Avant la deuxième guerre mondiale, tous les avions étaient à hélices. Le Latécoère 28 volait à 240km/h, le mythique DC3 à 280km/h. Ils n'étaient pas pressurisés et volaient à une altitude comprise entre 1000 et 3000 mètres (contre 10.000m aujourd'hui). Il fallait souvent contourner les massifs montagneux ou les traverser en empruntant des cols lorsque la météo le permettait. Au début des années 30 on devait se poser tous les 1000km pour faire le plein. Les passagers étaient pesés avant d'embarquer. Les pistes étaient en herbe et les aérogares rudimentaires, au milieu des champs...

Par bien des aspects, voyager en avion léger vous fera aussi voyager dans le temps.

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