Information :
Légalement, le coavionnage ne peut pas se faire dans n'importe quelles conditions. Tout d'abord il doit se faire sur la base d'un partage des frais, le pilote payant lui aussi sa part, au moins égale à celle de n'importe quel passager. Mais dans certains pays même ce partage des frais est interdit et le coavionnage ne peut se faire que si le passager ne paye rien.
En 2016, le coavionnage a été rendu pratiquement impossible en France par la DGAC qui estimait que :
Elle faisait peser sur les sites de coavionnage une charge qu'Aérostop, simple site de mise en relation entre pilotes et passagers, qui ne controlait pas les annonces, entièrement gratuit, qui ne touchait aucun pourcentage sur les vols, et par lequel aucun paiement ne transitait, ne pouvait assurer :
Cela a entrainé une fermeture d'aérostop pendant plus d'un an, en 2016 et 2017.
Une décision du Conseil d'Etat du 22 juin 2017 a annulé ces restrictions, rendant à nouveau possible le coavionnage par internet et la réouverture de ce site.
Il est évident que cette activité reste sous surveillance. Les sites qui cherchent à en faire une activité commerciale, prélevant de l'argent sur les participations aux vols, n'informant pas complètement les utilisateurs des limites du coavionnage sont un danger pour notre activité dont ils veulent tirer profit. Ce sont ces abus qui ont conduit aux restrictions mises en place par la DGAC et qui menacent le coavionnage. Le coavionnage est une activité où l'on ne doit pas gagner d'argent. Ni les pilotes, ni les sites qui les proposent. C'est à cette seule condition qu'il pourra perdurer et c'est dans cet esprit qu'aérostop a toujours fonctionné depuis 2003 :